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Ordre de la légion d'honneur
Instituée par le premier consul Bonaparte
elle fut adoptée par le corps législatif le 19 mai 1802. Furent nommés
membres de la légion d'honneur tous les militaires ayant reçu des armes
d'honneur. Furent aussi nommés les militaires "qui ont rendu des services
majeurs à l'Etat dans la guerre de la liberté et les citoyens qui, par leurs
savoir, leurs talents, leurs vertus, ont contribué à établir ou à défendre
le principe de la république, ou fait aimer et respecter la justice et
l'administration publique."
A l'origine il n'y avait que quatre classes : grand-officier,
commandant (plus tard commandeur), officier et légionnaire (ou chevalier).
Par un décret du 30 janvier 1805, Napoléon institua un cinquième degré dans
la hiérarchie de la légion d'honneur, qui fut appelé la grande-décoration ou
grand-aigle et qui depuis a pris le nom de grand-croix.
Avers: au centre,
l’effigie de la République, entourée de l’inscription sur fond d’émail bleu
«RÉPUBLIQUE FRANÇAISE» «1870».
Revers: le drapeau et l’étendard, entouré de la devise «HONNEUR ET PATRIE»
sur fond d’émail bleu. Le ruban est rouge moiré.
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Médaille militaire
Elle fut instituée le 22 janvier 1852 par
les articles 11 et 12 du décret du prince président Louis Napoléon. la
médaille est accordée aux sous-officiers, caporaux ou brigadiers, soldats ou
marins, qui se seront rengagés après avoir fait un congé ou à ceux qui
auront fait quatre campagnes effectives; à ceux dont les noms auront été
cités à l'ordre de l'armée, quelle que soit leur ancienneté de service; à
ceux qui auront reçu une ou plusieurs blessures en combattant devant
l'ennemi ou dans un service commandé; à ceux qui seront signalés par un acte
de courage ou de dévouement méritant récompense.
Ces dispositions sont applicables à tous les employés gardes
et agent militaires, qui dans les armées de terre et de mer, ne sont pas
traités ou considérés comme officiers.
Une décision présidentielle du 13 juin 1852 avait admis que
la médaille militaire, instituée spécialement en faveur des sous-officiers
et soldats, pourrait être, par exception, conférée aux maréchaux de France
et aux officiers généraux ayant rempli les fonctions de ministre ou exercé
des commandements en chef.
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Ordre du Nichan-Iftikhar
(Ordre de la Gloire)
Fondé en 1837 par Ahmed-Bey, qui le
conféra comme une marque d'estime particulière. L'ordre ne comportait alors
que quatre classes. En 1855, le bey en ajouta une cinquième. Modifié à
plusieurs reprises jusqu'au 27 janvier 1898, l'ordre comporte alors six
classes : grand-croix, grand-officier, commandeur, officier, chevalier de
1ère classe, chevalier de 2ème classe.
L'ordre est décerné par le bey sur la proposition du 1er
ministre pour les sujets tunisiens et dans tous les autres cas sur la
proposition du résident général de France, ministres des affaires
étrangères.
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Médaille du Maroc
Instituée par la loi du 22 juillet 1909 et
accordée par le président de la république, à tous les militaires, marins,
indigènes, au personnel de la marine, aux fonctionnaires civils, au
personnel des sociétés de secours aux blessés militaires, aux civils,
etc..., ayant pris part aux opérations militaires ou ayant contribué à la
défense des propriétés sur tout le territoire marocain.
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Guerre de 1870-1871
Instituée par la loi du 9 novembre 1911 et
décernée par le président de la république, sur la proposition du ministre
de la guerre et de la marine, à tous les anciens combattants de 1870-1871
pouvant justifier de leur présence sous les drapeaux, en France ou en
Algérie, entre le mois de juillet 1870 et le mois de février 1871 inclus.
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La médaille
commémorative française
de la Grande Guerre
Instituée par la loi
du 23 juin 1920, la médaille commémorative française de la Grande Guerre est
remise, à sa demande, à tout militaire présent sous les drapeaux à un moment
quelconque au cours du conflit. Certains civils (infirmiers, administrateurs
bénévoles, sapeurs-pompiers volontaires des villes bombardées, ...) y ont
également droit. Une barrette " engagé volontaire " distingue ceux qui ont
eu ce statut. C'est en principe sur le ruban de cette médaille commémorative
que l'étoile rouge des blessés militaires doit être portée.
Médaille en bronze,
d’un module de 30 mm, dû au sculpteur Alexandre Morlon. La bélière est
rectangulaire, formée de branches de chêne et de laurier. Le ruban , large
de 36 mm, se compose de 11 bandes verticales de même largeur : 5 bandes
blanches alternant avec 6 bandes rouges. Il porte une barrette «ENGAGÉ
VOLONTAIRE». Avers: l’effigie de profil à gauche de la République casquée,
tenant dans la main une épée, par le haut de la lame ,et des branches de
laurier. |

(Paul Victor Aubry) |

(Paul Victor Aubry) |
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Instituées toutes deux par la loi du 15
juin 1926, ces médailles sont remises, à leur demande, à tout militaire ou
civil ayant appartenu à un moment quelconque du conflit au corps
expéditionnaire débarqué aux Dardanelles en 1915 ou à l'armée d'Orient,
engagée en Grèce et dans les Balkans de 1915 à 1918. Les insignes des deux
médailles sont identiques, à la seule différence que l'avers de l'une porte
en exergue l'inscription " Dardanelles ", l'avers de l'autre l'inscription "
Orient ". Les rubans, en revanche, sont distincts : blanc avec cinq raies
verticales vertes pour la médaille des Dardanelles, bleu clair avec trois
bandes verticales jaunes pour la médaille d'Orient. |
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La médaille commémorative des
Dardanelles
Médaille en bronze d’un module de 30
mm, signée Georges Lemaire.
La bélière, qui rattache la médaille au ruban, est en bronze. Elle est
composée de deux palmes enserrant un croissant ouvert vers le haut.
Le ruban, large de 36 mm, se compose de six raies verticales blanches de 3
mm, alternant avec cinq raies verticales vertes de 3 mm.
Avers: effigie de profil à
gauche de la République, portant cuirasse, coiffée d’un caque à l’antique et
d’une couronne de laurier. Sur le pourtour, il est inscrit «RÉPUBLIQUE
FRANÇAISE».
Revers: dans un encadrement de palmes formant une voûte de style oriental,
trois drapeaux, dont l’un porte l’inscription « HONNEUR ET PATRIE 1915-1918
», un canon 75 et une ancre, au milieu de branches de chêne et de laurier.
Dans la partie supérieure est inscrit le mot «DARDANELLES».
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La médaille
commémorative d'Orient
Médaille en bronze du
module de 30 mm, signée Georges Lemaire, semblable à la médaille
commémorative des Dardanelles, mis à part le mot « ORIENT » remplaçant «
DARDANELLES ».
La bélière, qui rattache la médaille au ruban, est en bronze. Elle est
composée de deux palmes enserrant un croissant ouvert vers le haut.
Le ruban, large de 36 mm, est bleu, coupé de trois raies verticales jaunes :
une raie de 5 mm au centre, deux raies de 2 mm sur les côtés.
Avers: effigie de
profil à gauche de la République, portant cuirasse, coiffée d’un caque à
l’antique et d’une couronne de laurier. Sur le pourtour, il est inscrit
«RÉPUBLIQUE FRANÇAISE».
Revers: dans un encadrement de palmes formant une voûte de style oriental,
trois drapeaux, dont l’un porte l’inscription « HONNEUR ET PATRIE 1915-1918
», un canon 75 et une ancre, au milieu de branches de chêne et de laurier.
Dans la partie supérieure est inscrit le mot «ORIENT». |
Croix de guerre des Théâtres
d’Opérations Extérieurs
Instituée par la loi
du 30 avril 1921, la Croix de Guerre des théâtres d'opérations extérieurs (T.O.E.)
permet de commémorer certaines citations obtenues dans le cadre
d'expéditions postérieures au 11 novembre 1918 mais assimilées, par arrêté,
à des opérations de guerre. Les nombreuses interventions françaises au cours
des années 1918-1920 (Pologne, Russie, Balkans, Levant, Maroc, etc.) ont
toutes donné lieu à ouverture de droits à l'attribution de la Croix de
Guerre des T.O.E. Dans le cas du Levant et du Maroc, ces droits n'ont pas
été clos avant 1939. Depuis, cette Croix a encore été distribuée en
Indochine et à l'occasion de la Guerre du Golfe.
Le système d'attributs est identique à celui de la Croix de Guerre 1914-1918
(étoiles et palmes). Le revers ne porte pas de date, mais simplement la
mention : " Théâtres d'opérations extérieurs ".
Le modèle est
semblable à celui de la Croix de guerre : croix pattée à quatre branches en
bronze florentin, du module de 37 mm, avec, entre les branches, deux épées
croisées.
Le ruban, large de 37 mm, est formé d’une bande verticale bleue de 17 cm,
entourée de deux bandes verticales rouges de 10 mm.
Avers: au centre, le profil droit
d’une tête de République, coiffée d’un bonnet phrygien orné d’une couronne
de laurier, entouré de l’inscription «RÉPUBLIQUE FRANÇAISE» avec deux petits
rameaux de lauriers croisés vers le bas.
Revers:l’inscription «THÉATRE D’OPÉRATIONS EXTÉRIEURS » |

(Paul Victor Aubry) |
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La médaille commémorative
de Syrie-Cilicie
Instituée par la loi
du 18 juillet 1922, la médaille commémorative de Syrie-Cilicie est remise, à
sa demande, à tout militaire ayant participé effectivement, à un moment
quelconque après le 11 novembre 1918, aux opérations de l'armée du Levant en
Syrie et Liban. Ces opérations sont considérées comme terminées au 21
octobre 1921 (accord d'Angora). À compter ce cette date, les opérations
donnant droit à attribution de la médaille sont déterminées par décret, et
ce jusque pendant la Seconde Guerre Mondiale - la France libre et le régime
de Vichy distribueront tous deux des médailles du Levant.
La médaille porte dans tous les cas une agrafe " Levant " en bronze, d'où
son nom usuel.
Médaille en bronze du
module de 30 mm, signée Georges Lemaire. Le modèle est analogue à celui des
commémoratives des Dardanelles et de l’Orient, mis à part quelques détails.
La bélière, qui rattache la médaille au ruban, est en bronze. Elle est
composée de deux palmes enserrant un croissant ouvert vers le haut.
Le ruban, large de 37 mm, est blanc, traversé horizontalement par des raies
bleues de 3 mm. Il porte une barrette «LEVANT», agrémentée d’ornements
orientaux.
Avers: effigie de
profil à gauche de la République, portant cuirasse, coiffée d’un caque à
l’antique et d’une couronne de laurier. Sur le pourtour, il est inscrit
«RÉPUBLIQUE FRANÇAISE».
Revers: trois drapeaux, dont l’un porte l’inscription «HONNEUR ET PATRIE
SYRIE-CILICIE», un canon 75 et une ancre, au milieu de branches de chêne et
de laurier, dominant des remparts de style oriental. Dans la partie
supérieure est inscrit le mot «LEVANT».
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La Croix de guerre
Instituée par la loi
du 8 avril 1915, la Croix de Guerre est conférée de plein droit à tout civil
ou militaire qui a été cité pour fait de guerre au cours du conflit.
L'ayant droit ne
porte qu'une seule croix, quel que soit le nombre de citations obtenues. En
revanche, chaque citation est matérialisée par un attribut (étoile ou palme)
fixé sur le ruban : une étoile de bronze pour une citation à l'ordre de la
division, une étoile de vermeil pour une citation à l'ordre du corps
d'armée, une palme de bronze pour une citation à l'ordre de l'armée ; cinq
palmes de bronze peuvent être remplacées par une palme d'argent.
Le revers de la croix
comporte toujours deux dates, différentes selon les exemplaires : 1914-1915,
1914-1916, 1914-1917, 1914-1918. En principe, la seconde de ces dates est
celle de la dernière citation obtenue par l'ayant-droit.
La guerre de
1939-1945 donnera lieu à l'institution d'une nouvelle Croix de Guerre.
Croix pattée à quatre
branches en bronze florentin, du module de 37 mm, avec, entre les branches,
deux épées croisées.
Avers: au centre, le
profil droit d’une tête de République, coiffée d’un bonnet phrygien orné
d’une couronne de laurier, entouré de l’inscription « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE »
avec deux petits rameaux de lauriers croisés vers le bas.
Revers: le millésime «1914-1916». Le ruban est vert avec liseré rouge à
chaque bord et comptant cinq bandes verticales rouges de 1,5 mm. Une étoile
de bronze est fixée sur le ruban. |
La médaille coloniale
"Maroc" et "Sahara"
Modèle de Georges Lemaire. Médaille
en argent, d’un module de 30 mm. Le ruban, de 36 mm de largeur, est bleu
ciel avec trois raies verticales blanches, dont une de 8mm au centre et
deux, de 2 mm, sur les côtés. Il porte les barrettes « MAROC » et «SAHARA».
Avers: l’effigie de profil à gauche
de la République, portant cuirasse, coiffée d’un casque à l’antique et d’une
couronne de laurier ; et l’inscription «RÉPUBLIQUE FRANÇAISE»
Revers: un globe terrestre posé sur un trophée d’armes, et l’inscription
«MÉDAILLE COLONIALE».
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Ordre du
Nichan-Hafidien
Fondé en 1910 par le sultan Mouley-Hafid.
Cinq classes : grand-croix, grand-officier, commandeur, officier, chevalier.
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