Mort d’un Général : Nice, 13 août. -- Le général de brigade du cadre de réserve Denis Jacques Victor Dalbiez, qui était en traitement à l’hôpital Pasteur, à Nice, vient de mourir. Le défunt était âgé de 77 ans. L’inhumation aura lieu à Perpignan |
Décembre 1888 : Le Pape Léon XIII vient de conférer le titre de comte héréditaire à M. Dalbiez, très dévoué aux œuvres de charité. Le comte Dalbiez appartient à une des plus honorables familles du Midi : par son mariage avec la fille du docteur Churchill, il est allié à une vieille famille d’Angleterre. |
1885 : S.S. le Pape Léon XIII vient de conférer le titre de comte héréditaire à M. Frank Churchill, attaché au ministère des affaires étrangères. En accordant ce titre ) M. Frank Churchill, le Pape a voulu honorer les découvertes scientifiques de son père, le docteur Churchill, et reconnaître le dévouement qu’il a toujours témoigné et les services qu’il a rendus tant aux membres des ordres religieux et du clergé qu’aux œuvres catholiques en France et en Angleterre. La famille de M. Frank Churchill est l’une des plus vieilles familles d’Angleterre. M. F. Churchill est né en France, a tenu à se faire naturaliser français et à servir son pays. Un de ses frères, le lieutenant Sidney Churchill, est officier dans l’armée anglaise ; il vient d’être blessé grièvement en Birmanie, où il s’est distingué. |
Nous apprenons avec regret la mort, survenue hier, à l’hôpital Pasteur, où il était en traitement, du général de brigade Denis Jacques Victor Dalbiez, du cadre de réserve, décédé dans sa 77ème année. Le regretté défunt, qui avait derrière lui une glorieuse carrière militaire, était membre de la Société des officiers retraités et était très sympathiquement connu dans notre ville, où il demeurait, 30, rue Michel-Ange. Il était commandeur de la légion d’honneur. L’inhumation aura lieu à Perpignan, dans un caveau de famille. Nous présentons à toutes les personnes cruellement frappées par cette mort nos vives condoléances. |
Avis de décés : M. Roland Dalbiez, ancien enseigne de vaisseau, professeur agrégé de philosophie au Lycée de Laval, Mme R. Dalbiez, née Aubry, et leurs enfants ; M. Auguste Dalbiez ; M. Sydney Churchill, Mme S. Churchill, née de Saint-Exupéry, et leurs enfants ; M. et Mme Pierre Dalbiez ; M. et Mme Hutteau, et leurs enfants ; Melle Odette Dalbiez ; M. et Mme Bravard et leur fils ; M. et Mme Chenou de Vaugelade et leur fille ; les familles Veuve Ricard, Bonvallet, Dalbiez, Veuve Battle-Boix, Henry Muchart, Victor Deit, Veuve Raymond Suzanne, Alphonse Vallet, Veuve Arrès, Delonca, Dorel, Docteur Serradeil, Guy de Lacroix, Charles Amanrich, Gourdon, René Barrère, Maurice Arrés, Sabarthez, Veuve Besson, de Stolgane ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne du Général Denis DALBIEZ Commandeur de la Légion d’Honneur Croix de guerre avec palme Ruban des blessés de guerre avec étoile, Médaille de 1870-1871 avec l’agrafe : engagé volontaire Médailles de Tunisie, du Maroc (3 agrafes), de 1914-1918 Officier de l’Instruction Publique Grand Officier de l’Ordre Hafidien (Maroc) Commandeur du Nichan-Iftikar, etc… Leur père, beau-père, grand-père, frère, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin germain et cousin, Pieusement décédé à Nice, à l’âge de 77 ans. La cérémonie religieuse a été célébrée à Nice et l’inhumation a eu lieu au cimetière Saint-Martin, à Perpignan, dans la plus stricte intimité. On ne reçoit pas. Le présent avis tient lieu de faire-part. |
Obsèques : Hier à 16h30, a eu lieu la levée de corps du général de brigade Denis Dalbiez, du cadre de réserve, décédé à l’hôpital Pasteur. L’absoute a été donnée en la chapelle de cet établissement en présence de M. Dalbiez, professeur de philosophie au Lycée de Rennes, fils du défunt, qui représentait la famille. Y assistaient également ; le général et Mme Maroix, le général Pellegrin, le général Bourquin, le colonel Kervella, vice-président, et le commandant Gaillard, de la société des Officiers Retraités, ainsi qu’une délégation d’officiers de la garnison. Après l’absoute, le colonel Kervella a énuméré les glorieux états de service du général Dalbiez, commandeur de la Légion d’Honneur. Il a rappelé la part qu’il a prise en 1870. Malheureusement, blessé au début de la guerre de 1914, alors qu’il commandait la 151ème brigade d’infanterie, le général Dalbiez dut être évacué dans une formation sanitaire de Nice et ne put retourner au front. Le colonel Kervella évoqua aussi le rôle important que joua le général Dalbiez, lors de la révolte de Fez. Le défunt, au cours de sas quarante-cinq ans de service, prit part à quatorze campagnes. La dépouille mortelle de ce vaillant soldat a été transportée à Perpignan où auront lieu les obsèques.
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1929 -- Nécrologie : Hier, a eu lieu dans la stricte intimité familiale l’inhumation au cimetière Saint-Martin et dans un caveau de famille, du général Denis Dalbiez, notre distingué compatriote, dont nous avions annoncé le décès ces jours derniers. Admissible à l’Ecole Militaire de Saint-Cyr en août 1870, il s’engagea pour la durée de la guerre, à l’âge de 18 ans. Il fut nommé sous-lieutenant après 2 mois de service et prit part aux opérations de l’Armée de la Loire. Après la guerre, il entra à Saint-Cyr en qualité d’officier-élève et devint instructeur, puis professeur à cette école. Après avoir fait partie de la division de fer et commandé le 143ème régiment d’infanterie, il fut nommé colonel du 3ème régiment de zouaves, à Constantine et, peu après, du 2ème régiment de zouaves à Oran. Promu général de brigade, il alla prendre au Maroc le commandement des troupes qui effectuèrent la prise de Fez et de Meknès, où une place de cette dernière ville porte son nom. Atteint par la limite d’âge en juin 1914, il fut rappelé à l’activité au mois de septembre suivant et chargé de former une division de réserve indépendante, dans les Vosges. Grièvement blessé au combat de Cirey sur Vézouse, le 17 novembre 1914, on le transporta à l’hôpital Saint-Maurice, à Epinal, où il resta jusqu’en mars 1915. Mis à la disposition du Maréchal Lyautey, au Maroc, à la demande de celui-ci, il se trouva dans l’impossibilité de rejoindre son poste de commandement à cause de sa blessure qui nécessita une seconde opération. A sa sortie de l’hôpital il fut replacé dans la 2ème section du cadre de réserve de l’Etat-Major général de l’armée, et se fixa à Nice, où il est décédé, le 11 août 1929, à l’âge de 77 ans, entouré de l’amitié de ses chefs survivants et de l’estime de tous ses anciens subordonnés. Il était commandeur de la Légion d’Honneur, décoré de la croix de guerre avec étoile, du ruban des blessés de guerre avec étoile, de la médaille de 1870-1871 avec l’agrafe : engagé volontaire, des médailles de Tunisie, du Maroc avec trois agrafes (2 citations), de 1914-1918, officier de l’Instruction Publique, officier du Mérite Agricole, grand-officier de l’Ordre Hafidien (Maroc), commandeur du Nichan-Iftikar, etc… Nous nous inclinons avec émotion devant cette belle figure de soldat et nous adressons à son frère M. Auguste Dalbiez, ancien banquier, nos condoléances amicales. |
Nous apprenons avec un vif regret la mort du général de brigade Dalbiez, du cadre de réserve, commandeur de la Légion d’Honneur, membre de la Société de Secours Mutuel des Officiers des Armées de terre et de mer retraités des Alpes Maritimes. Dans cette douloureuse circonstance, nous prions sa famille d’agréer nos respectueuses condoléances. |
Nécrologie : le Professeur Roland DALBIEZ Monsieur Roland Dalbiez, professeur honoraire à la faculté des lettres de Rennes, vient de mourir à l’âge de 82 ans, après quelques semaines d’une pénible maladie. C’est une des personnalités les plus éminentes du monde universitaire qui disparaît avec lui. Roland Dalbiez était né à Paris en 1893. Il s’était d’abord préparé à une carrière d’officier de marine et il avait servi à ce titre pendant toute la durée de la première guerre mondiale. Réformé en 1920, par suite d’une maladie contractée en service, il se consacra dès lors à des études de philosophie et il se tourna vers l’enseignement. Agrégé de philosophie dès 1922, il enseigna successivement aux lycées de La Roche-Sur-Yon, de Laval et de Rennes. Tout en assurant son service d’enseignement avec une haute conscience, il s’initia à la psychologie pathologique, en particulier par des stages qu’il fit pendant plusieurs années à la clinique des maladies mentales de la faculté de médecine de Paris, dans le service du professeur Henri Claude. C’est là qu’il eut l’occasion de mettre en pratique et de soumettre à une vérification expérimentale la méthode psychanalytique due au génie de Freud, ayant soin toutefois de la distinguer des concepts proprement théoriques et des postulats philosophiques avec lesquels elle se trouvait liée, de façon parfois confuse, dans l’esprit de l’illustre médecin viennois. De cet effort de distinction entre le plan strictement scientifique et les constructions philosophiques, devait naître la thèse que Roland Dalbiez soutint en 1936 devant la faculté des lettres de Paris, sur la « méthode psychanalytique et la doctrine freudienne ». Cet ouvrage fut couronné par l’Académie des sciences morales et politiques et reçut en 1937 le prix Dagnan-Bouveret. Nommé maître de conférence à la faculté des lettres de Bordeaux en 1941, et l’année suivante, à la faculté des lettres de Rennes, Roland Dalbiez devait consacrer à cet établissement tout le reste de sa carrière. Les étudiants rennais qui ont eu la chance de suivre ses cours de philosophie et de psychologie gardent un souvenir impérissable de sa forte personnalité de penseur et de pédagogue. Sa santé trop tôt défaillante le contraignit à prendre une retraite anticipée dès 1954. Il sut cependant retrouver assez de forces pour écrire pendant cette retraite un livre remarquable sur « L’angoisse de Luther ». Sa triple compétence de psychanalyste, de philosophe et d’historien de la théologie s’y manifeste d’une façon éclatante et puissamment originale. Le public rennais, et en particulier les membres de la paroisse universitaire, ont souvent bénéficié jusqu’en ces dernières années, des conférences solidement pensées, qu’il aimait à donner sur des sujets de psychologie, de philosophie, de théologie, voire de spiritualité. Ce philosophe à la logique implacable, jugée parfois trop dure par certains, ne faisait pas mystère de ses convictions religieuses profondes, mais il savait toujours, suivant le mot de l’un de ses inspecteurs de l’enseignement secondaire, observer dans l’exposé des doctrines adverses, une rigoureuse impartialité. Nombreux sont ses collègues et plus généralement les intellectuels, croyants ou non croyants qui gardent du rayonnement de sa pensée une impression ineffaçable. |
« Le Cri d’Angers » – Dimanche 2 février 1913 La Vie Mondaine, Mariages : Melle Yvonne Renée François et le lieutenant Lanne 29 janvier 1913 : Au milieu d’une nombreuse et très élégante assistance, a été béni, mercredi matin, en l’église Saint-Laud d’Angers, somptueusement parée pour la circonstance, de fleurs, et de plantes vertes, le mariage de Mlle Yvonne Renée François, fille de M. Daniel François, expert-foncier à Angers, et de madame née Lieutaud, avec M. Louis Lanne, lieutenant au 33ème d’artillerie, fils du capitaine Lanne, chevalier de la Légion d’honneur, décédé, et de madame née Mathet. Tandis qu’au grand orgue retentissait la Marche héroïque de Jeanne d’Arc, de Dubois, la jeune mariée extrêmement élégante et gracieuse dans une ravissante toilette en charmeuse rehaussée de mousseline de soie et de point d’Angleterre, voile point d’Angleterre, fit son entrée dans le sanctuaire, au bras de M. Daniel François, son père. Le lieutenant Lanne donnait le bras à Mme Lanne, sa mère, en velours noir garni Chantilly ; chapeau panne blanche, garni autruche. Le général Ruault, attaché au ministère des Colonies, accompagnait Mme Daniel François, en liberty or ancien voilé Chantilly noir ; chapeau panne noire, garni paradis. Le service d’honneur était assuré par : M. Prosper Lanne, ingénieur chimiste aux Fonderies et Forges de Trignac, et Melle Marguerite François, en crêpe de chine bleu pâle et tunique Venise ; chapeau tulle noire doublé pétales de rose ; M. Viant, lieutenant au 33ème d’artillerie et Mlle Jeanne Berthet, en voile de soie blanc plissé, blouse russe satin liberty bleu de roi, bordé skungs ; chapeau panne blanche garni aigrette blanche ; M. de Graville, lieutenant au 25ème dragons et Melle Bourron, en crêpe de Chine abricot garni cygne ; chapeau tagal noir et aigrette blanche ; M. Mario Bagnoli et Melle Marthe Bigot, en charmeuse rose ; chapeau velours noir garni marabout rose. Venaient ensuite dans le cortège : Mme Théobald Lieutaud, grand-mère maternelle de la mariée et M. Stéphane de Beaurepaire, propriétaire, grand-oncle ; Mme Gustave François, grand-mère paternelle de la mariée et M. Léon Mathet, ingénieur des Arts et Manufactures aux mines de Courrières à Belfort ; Mme Laas d’Aguen, et lieutenant-colonel Lebrun du 33ème d’artillerie ; Mme Renée François, et capitaine de Moraës ; Mme Bigot et capitaine Lieutaud ; Mme Paul Lieutaud et Dr François ; Mme Lebrun et M. Bourron, notaire honoraire ; Mme Bourron et M. René Bigot, avoué ; Melle Amélie Berthet et M. Quesnel, industriel à Rochefort-sur-Mer ; Melle Geneviève Laas d’Aguen et M. Jacques Baguenier-Désormeaux, homme de lettre ; Melle Yvonne Cherrière et M. André Bigot ; Melle Magdeleine Laas d’Aguen et M. Charles Bigot, interne provisoire des hôpitaux de Paris ; Melle Marguerite Bigot et M. Henri Lenfantin, étudiant en médecine. La messe fut dite par M. L’abbé Allain, vicaire de Saint-Laud et la bénédiction nuptial e donnée par M. le chanoine François, grand-oncle de la mariée et qui prononça pour la circonstance une allocution aussi charmante que délicate. Par l’entremise de Mgr Gauthey, archevêque de Besançon, ami de la famille Lanne, le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux. Au cours de la cérémonie, M. Bailly chanta, avec un goût parfait, un O salutaris de Samuel Rousseau, un Largo de All’Abacco, un Menuet gothique de Boëlmann, un Ave Maria et un Agnus dei de sa composition, M. Nizet joua à ravir un Andante de Schroder. Parmi la foule remplissant l’église, des personnes venues pour apporter aux jeunes époux et à leurs familles le tribut de leur affection, de leur sympathie et de leur estime, citons au hasard, reconnus dans le défilé à la sacristie, trop long pour ne pas en oublier beaucoup : Colonel Besse, commandant le 13ème régiment d’artillerie à Poitiers ; commandant Lavenir ; capitaine Partiot ; capitaine et Madame Boudet ; capitaine et Melle de Sainte-Marie, du 33ème d’artillerie ; capitaine et Madame Pouguet ; capitaine Duthu ; capitaine Duheaume ; lieutenant de Chenay ; lieutenant le Bobinnec ; docteur Severac, médecin major et Madame Severac ; docteur Vial, du 25ème dragons ; capitaine d’Etat-Major et Madame Zerfuss ; capitaine de gendarmerie Penette ; Madame Merceron ; M. et Mme Chambourdon ; M. et Mme Faligan ; comtesse d’Olonne ; Mme et Melle Bureau-du-Colombier ; M. de Cherisey ; M. et Mme Gustave Genest ; M. et Mme Pierre Girard ; M. et Mmes Huau ; M. le chanoine Marchand, professeur à l’Université. M. le chanoine Pinier, supérieur de l’externat Saint-Maurice ; M. le curé de Saint-Léonard ; M. de Grillon ; Mme et Melle de Grainville ; Docteur et Mme Brin ; M. Mme et Melle Griffalon ; Mme Duchesne ; M. et Mme de Nonneville ; le Général comte et la comtesse de la Celle ; M. et Mme Antoine Guérin ; Mme Fernand Marchand ; Mme Edmond Désnoës ; M. et Mme Poisson ; Mme Emile Deperrières ; M. et Mme André Deperrières ; Melle de la Boulaye ; Mme et Melle de Kergaradec ; Mme de Cernon . M. Mme et Melle Lelouy ; M. Joseph Lelouy ; marquise de Foucault ; Dr et Mlles Gripat ; M. Robert Chesneau ; Mme et Melle Soudée ; Dr Léon Ravaud ; M. Jacques des Loges ; M. de Hillerin ; Mme et Mlles Louis Laumonnier ; Melle René Laumonnier ; M. et Mme Semery ; Mme Bonneville ; Docteur et Mme Cocard ; Mlles de Charnières ; Melle de Contades ; Mme et Melle Dezanneau ; Mme Alfred Dezaneau ; M. Vichot ; M. et Mme Delattre ; Mme Emile de Place ; Melle Blouin ; M. Carlier notaire et Mme ; Mme Ernest de Place ; M. Lasserré notaire, Madame et Mademoiselle ; Mme Ricou ; Mme Daviau ; M. de la Boissière ; M. Georges Cherière notaire, Madame et Mademoiselle ; M. Follenfant du Lavouër avocat, Madame et Mademoiselle ; M. Dutertre ; M. Bouvet ; M. Roy notaire ; Docteur et Mme Robin ; M. Gabriel Robin, industriel ; M. Bardy expert foncier ; M. Moizard notaire et Mademoiselle ; M. Lenfantin avoué et Mademoiselle ; M. Delange notaire ; Mme Bagnoli ; M. et Mme Dograin ; Mme Bounin ; M. Collin notaire et Madame ; Mme Jamin ; M. Robert Négrier ; M. Marguerie ; M. et Mme Maslin ; Mme Le Vexier ; M. Gauvin ; M. René Cherière notaire et Madame ; Mme Feillé ; M. et Mme Blandin ; Mme veuve Fourier ; M. P. Brichet ; M. H. Cochard, président du Syndicat d’initiative de l’Anjou ; M. Boré, directeur des Assurances Mutuelles du Mans à Angers ; ; Mme Duru ; M. Alléau ; Mme Maugourd ; M. Arcis ; M. PAsquier ; M. Guiet ; M. Durand. Mme Aubusson ; M. Faraguet, directeur de la Banque de France et Madame ; M. et Mme Larivière ; Mme P. Pousset ; M. et Mme de Salins ; Mme Beaussier ; Mme Bachelier ; Mlles Faraud ; M. et Mme Michaud ; Mme Pottier ; Mme Lépiller. M. et Melle Bideau ; M. et Mme Le Chartier ; Mlles Reguan ; Mme Tesson ; Mme Albert ; M. P. Blachez ; M. Colommiati ; M., Mme et Melle Neveu ; docteur Vachez ; M. et Mlles Richard ; de nombreux officiers des quatre régiments de la garnison d’Angers ; une délégation des sous-officiers du 33ème régiment d’artillerie, etc., etc. A la sortie de Saint-Laud, l’assistance se dirigea vers la Salle des Arts qu’avec un goût exquis la très réputée maison Verrier-Cachet, avait toilettée de fleurs. Là, un lunch debout fut servi tout d’abord aux amis de la famille, et quelques instants plus tard, aux invités du cortège, un déjeuner au menu des mieux composés. Le mariage civil avait eu lieu la veille au soir, en l’Hôtel de Ville d’Angers, après signature du contrat par-devant Me Georges Cherière, notaire. M. le docteur Montier, adjoint au Maire, reçut le consentement des époux. Les témoins étaient pour la mariée : M. Stéphane de Beaurepaire, propriétaire au Mans, décoré de la médaille de 1870, son grand-oncle et M. Gustave Lieutaud, capitaine en retraite des Tirailleurs Algériens, chevalier de la légion d’honneur, son oncle. Pour le marié : Le général Emmanuel Ruault, Attaché au Ministère des Colonies, officier de la Légion d’Honneur, son cousin germain, et M. Léon Mathet, ingénieur des Arts et Manufactures à Belfort, son oncle. Dans la Salle des Arts dont on connaît le frais et ravissant décor, eut lieu le soir le dîner du contrat. Un bal suivit ce dîner. |